Quelle est la taille de la France ?
L’élection présidentielle de dimanche en France affecte la coopération européenne ainsi que la coopération aux Nations unies, écrit le président de la fédération suédoise de l’ONU Aleksander Gabelic.
Deux jours avant la Journée de l’Europe, le 9 mai, les Français se rendent aux élections. C’est un choix de destin non seulement pour la France mais aussi pour la coopération européenne. L’élection touche également le travail des Nations Unies où, depuis la création de l’organisation, la France joue un rôle clé en tant que membre permanent des cinq membres permanents du Conseil de sécurité.
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Le monde est de moins en plus petit Les conflits, les crises humanitaires et les flux de réfugiés exigent une coordination et une force d’action. Dans le même temps, l’Occident connaît une transformation structurelle qui assomme les industries traditionnelles. La volonté de réussir le réalignement et les réponses aux nouveaux défis varient en fonction de la personne qui demande.
Il s’applique également en France, où la politique est marquée en partie par le vieux dispositif fier, la liberté, la fraternité et l’égalité, et en partie par la grande contradictions entre forces radicales et conservatrices. Au milieu de tout cela, il y a une pensée nationaliste. La France est encore perçue par beaucoup comme une grande puissance.
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À l’instar de l’élection présidentielle américaine et du vote sur la sortie de l’UE britannique, les élections françaises de dimanche sont une confrontation entre mondialisation et fin, entre establishment et challenger et entre internationalisme et isolationnisme.
L’une des dernières candidates, Marine Le Pen, dirige un parti de mécontentement nationaliste. Comme d’autres politiciens similaires en Europe, elle a travaillé dur pour apparaître à la fois comme folksy et paternelle. Son adversaire Emmanuel Macron dirige le nouveau mouvement En Marche ! (Grosso modo « En route ! ») et apparaît comme la grande équipe d’élections européennes. Il a été souligné à plusieurs reprises qu’aucun des candidats au dernier tour n’appartient aux anciens grands partis de la politique française, des socialistes et de la droite.
Avant le jour du scrutin, Macron semble avoir une avance rassurante, mais le choix entre deux les options ont tendance à être uniformes. Pour le candidat vainqueur, il ne s’agit pas seulement de tenir les promesses électorales, mais aussi de faire face à la moitié perdante de l’électorat. Être capable de diriger et d’unifier simultanément les nations après des mouvements électoraux éprouvants est devenu l’un des grands défis de la politique.
Ni la coopération de l’UE ni de l’ONU n’est parfaite, mais l’histoire montre que la coopération porte ses fruits malgré la bureaucratie et la paralysie de l’action d’ici aujourd’hui. L’Europe occidentale, après deux guerres mondiales sanglantes au XXe siècle, a connu une paix historiquement prolongée. Les libertés et les droits fondamentaux des citoyens n’ont jamais été aussi bien protégés. La coopération économique a atténué les disparités entre l’Europe du Nord autrefois plus riche et l’Europe méridionale plus pauvre.
La question du leadership est également pertinente au niveau international. La France restera-t-elle un acteur engagé ou va-t-elle se distancier de la coopération européenne et mondiale ?
La sortie du dimanche les élections touchent non seulement la France, mais aussi l’Europe et le monde entier.